Des hamsters, des hommes et la sexualité
Pendant ce temps, les milliardaires s'envoient en l'air...
Apparemment, l’espace est devenu LA destination touristique par excellence. Le guide touristique spatial, les étoiles Michelin nouveau genre, ne manque pas d’offres alléchantes: quelques secondes d’apesanteur en vols suborbitaux, séjours orbitaux en amoureux, tout-inclus 5 étoiles autour de la lune ou même tournage cinématographique dans la Station spatiale internationale. Le carnet de commandes se remplit à la vitesse de la lumière! Tom Cruise attend son tour pendant que le capitaine Kirk prépare son come back. Évidemment, seuls les 1% les plus riches pourront s’offir ce petit luxe. Mais qui va réellement payer la note de ce tourisme galactique débridé?
Pendant que nous passons solidement à côté des objectifs de l’accord de Paris, que nos forêts brûlent et que nos rivières s’assèchent, Jeff Bezos et son boys club s’évadent en orbite, en faisant fi complètement de ce qui se passe ici en bas. Alors que, sur le plancher des vaches (grandes émettrices de GES, d’ailleurs!), nous nous résignons à payer la taxe carbone, les milliardaires s’envoient en l’air! Vous songez à investir toutes vos économies dans une Tesla pour réduire vos émissions de GES de 0,4 tonne par an? Sachez que la fusée Falcon 9 d’Elon Musk libère à chaque vol «1 150 tonnes de CO2, l’équivalent de 638 ans d’émission d’une voiture moyenne parcourant 15 000 km par an», The Conversation.
Les 1 % les plus riches sont responsables de deux fois plus d’émissions que la moitié la plus pauvre de l’humanité. Après leurs yachts privés et leurs avions d’affaires, les lubies spatiales de ces (ultra)riches entretiennent l’illusion de toute-puissance à l’origine des graves dérèglements de la biosphère terrestre. Si des économies d’échelle dues aux améliorations techniques rendaient le tourisme spatial accessible ne serait-ce qu’aux classes supérieures, ces inégalités seraient encore amplifiées, ajoutant aux dégradations provoquées par nos sociétés en général et par le tourisme de masse en particulier.
Non seulement ces riches, à l’égo démesuré, sont complètement déconnectés de la réalité, mais ils nous refilent la facture ainsi qu’à nos enfants. L’exploration spatiale, pour ses retombées scientifiques et technologiques, peux-être. Produire d’un côté, des Teslas pour se donner bonne conscience et de l’autre, des Hummers de l’espace, c’est non.
La sexualité des hamsters dans l’espace!
Parlant de s’envoyer en orbite. Si l’humain veut se rendre sur Mars, pourra-t-il le faire sans vivre sa sexualité? C’est que sur la sexualité des astronautes, on ne sait absolument rien! Non seulement nous ne savons rien, mais on ne fait actuellement aucune recherche. C’est le grand tabou! Pendant ce temps, nous étudions les effets de la gravité sur la sexualité des hamsters... Ces rongeurs seraient capables de 4 positions sexuelles! C’est 3 de plus que bien des humains!
Les agences spatiales étudient les effets de l’isolement des longs vols spatiaux sur la santé mentale et physique des astronautes, mais ferment les yeux sur leur sexualité qui définit pourtant, en partie du moins, l’être humain. Il faudra 4 ans pour un vol aller-retour vers Mars. Quatre longues années! Et personne ne se demande si, ni comment, on peut se masturber en apesanteur? Aucune recherche pour aménager des coins sexe? Aucun love bot dans les cartons?
Sans sexe, nos valeureux explorateurs risquent de s’entretuer bien avant leur retour, à moins que la NASA redescende les pieds sur Terre. Leurs chercheurs devraient peut-être prendre la petite pilule bleue pour faire lever leur gros bon sens!
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